Et tu renais à la vie l’espace de quelques accords.
Qui ne voulait plus écrire de review de concerts ? Je vous le donne en mille… Trop fait ( et j’appelle ça, la branlette du non écrivain, y a qu’à en lire. Qui les lit les reviews ? tous ces adjectifs, ses sensations tissées au fil d’une plume à la recherche de figure de style comme si la musique en avait besoin ? C’est la tête qui tient la plume qui en a besoin, parfois des nuits entière à dormir d’un demi sommeil à la répéter jusqu’à ce qu’elles soient collées sur la toile.) Mais ce soir, ça fait longtemps, je vais voir Osh, vu déjà par hasard dans un boeuf, pfiou la voix du chanteur, sa gueule grande ouverte, il est fait pour, taillé dedans. Et il y a d’autres surprises, je savais, j’avais cliqué sur une vidéo de Thomas Kieffer, et je suis pas cliqueuse compulsive, … et je me suis dit, que cette soirée serait sûrement, vraiment sympa pour mes oreilles. Blues et violoncelle ! Le son qui frétille et pétille au bout des doigts, les mains dans les poches, le tissu contre la peau glisse, enlace l’épiderme, la titille au rythme des sons. Les plus graves qui bourdonnent dans le ventre et remonte parfois. Impudeur des souvenirs, du visage posé contre un poitrail qui vibre, la musique assourdissante empêchant les oreilles d’entendre un son de voix. Souvenir, sensations, drogue douce. Alors les vibrations de la boite à concert… ça vous rentre dans le corps, dans les os. Les raies de lumières qui inondent la violoncelliste, traverse le vocaliste et le blues. Les gens… froids ? En retenu ? Insensibles ? … Rappel ! Et ca vous tue sur place dès les premiers mots. On ne peut pas se mette à genoux, mais on serre les dents et on sourit. Le blues c’est fait pour ça, dans les veine vous soulève de sa douce violence l’air de rien, on oublierait presque qu’il vient de la douleur, puisque la voix jouit de le chanter. Les tubulures, les câbles ourdis ? Tout ça comme avant ? La musique et moi, on n’est pas toujours copine. Elle aime pousser mémère dans les orties et ses excès me poussent au miens. Il arrive dans la vie par intermittence qu’on ne se parle plus, qu’on ne s’écoute plus, que je ne l’écoute plus ; sur les réseaux sociaux on noterait notre statue, comme « c’est compliqué ». Et ce soir, les magnifiques guitares, aux rosasses travaillées, qui apparaissent par intermittence entre deux moments d’yeux ouverts ou fermés. Car fermés, publique souvent que je ressens amorphe, tu disparais, et je suis seule, seule avec le son.
Pédales, boutons, câbles, tubulures, play listes avachies sur le sol, souvenirs en pagaille, d’ailleurs, d’ombres et de lumière sur d’autres visages, d’autres sons là et à jamais perdus. Sans tristesse, sans blues, comme une vie d’avant cette vie, lointaine, qui semble ne jamais nous avoir appartenue.
Deuxième première partie plus groovie mais je n’accroche pas. J’aurais préféré du coup les avoir au début, et plus de Thomas Kieffer du coup. Enfin je suis venue pour voir Osh. Plus groovie aussi que ce que j’avais entendu sur scène, plus soul, plus non, je ne sais pas. Sympa avec la voix du chanteur, mais ce n’est pas ce que je cherche là. Mais ça reste un excellent groupe, vraiment. Et puis, la chanson, pareil, les yeux fermés, ils disparaissent tous. Le son et moi. On les rouvre, et, oh surprise, il y a des musiciens devant, mais il manque l’ingrédient magique, celui qui vous donne le flash dès la première fois, comme la cocaïne en mieux puisqu’il agit à chaque fois, et il s’insinue comme un poison, toujours plus profondément. C’est une goutte du Léthé, dont la distillation n’est pas donnée à tout le monde. Poison auquel il faut survivre. Un peu plus tard, la chanson qui sonne comme une évidence, et qu’on pourrait chanter comme si on la connaissait. Enfin presque.Dommage il manque les paroles dans l’EP, mais Thomas, lui, les a dans son album ! Apprends à chanter le blues avec Thomas !
Et puis c’est le temps de rentrer, et la musique sait que je déteste rentrer directement après un concert, un spectacle quelconque ; Roam Roam Roam n’est plus d’actualité et il manque qq chose à l’atterrissage, à l’effilochage du départ. Non abrupte. Mais la vie d’aujourd’hui est ainsi, l’autre est lointaine, presque plus existante, les rencontres faites et refaites après concert, les silences, le catering fou (merci Nader !). Mais voilà une parenthèse, une exception à la règle, ce soir avec le cd qui passe en écrivant la review un peu spéciale, et biscornue. Mais Mme Lamusique et Mr Lunivers comprendront.
Thomas Kieffer : french artist singer songwriter from Strasbourg France..sampling solo live performance
Une petite écoute?
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son et lumière... et toupie
Solo de Jonglerie Graphique "Blanc". Julien Munsch Cie des Naz
Durée : 10 minutes - Tout public Solo d'angles et de lignes. Solo de jonglerie de massue avec une approche originale autour des membres du corps humain. La couleur blanche de la massue peut se ...
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wo2oYmg6TrQ
Le " p'tit" gars peint à l'aquarelle sur cette page
il y a qq années...
Un effet beouf entre manip' de massue et musique, et le montage vidéo. Un très beau boulot.